Relations entre forces et déformations, loi de Hooke et
coefficient de Poisson
Loi de Hooke
Soit un parallélépipède rectangle élémentaire dont 3 arêtes
définissent le trièdre Oxyz (figure ci-dessous). On exerce une
traction uniforme Nz sur les faces normales à Oz de
valeur Nz par unité de surface, parallèle à Oz.
Cette figure illustre Le parallélépipède rectangle élémentaire
sur lequel on établit les relations forces–déformations pour des allongements
(positif ou négatif) infiniment petits. La théorie de l’élasticité n’est qu’une
théorie limite.@ Geophysique
Donc si le corps est
isotrope, le volume reste un parallélipipède rectangle, l’arête de longueur l
parallèle à Oz s’allonge de Δl. Son allongement relatif est :
On appelle E le module d’Young qui est homogène à une
pression. Il s’agit d’un module de raideur. Plus il est grand et moins le corps
est élastique. Ainsi, pour allonger de 1mm un fil de fer (module d’Young E = 20
000 kg/mm2) de 1 mm de diamètre et de 1 mètre de long, il faut exercer une
traction de 15,5 kg. Pour un fil identique en argent (E = 7 000 kg/mm2), il
suffit de 5,5 kg.
Coefficient de
Poisson
Lorsqu’on allonge le
corps suivant 0z les arêtes du parallélépipède subissent une contraction, avec σ le
coefficient de Poisson. C’est un nombre sans dimension qui pour les solides
parfaits vaut 1/4.
Généralisons maintenant à l’ensemble du parallélépipède en exerçant
sur ses faces les tractions Nx, Ny, Nz. Le principe de la superposition permet
d’écrire la loi de Hooke :
δx =1/E* (Nx − σNy − σNz)
δy =1/E*(−σNx + Ny − σNz)
δz =1/E*(−σNx − σNy + Nz)
Cette loi peut être
vérifiée expérimentalement. Elle l’est d’autant mieux que les efforts sont
petite.
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