La graine
La graine est la partie interne du Noyau, formée également
de fer mais aussi de nickel mais elle est en état solide, cette enveloppe
commence à 5 100 km et vas jusqu’au centre de la Terre (6 375 km) avec Vp
= 10,5 à 11,3 km/s, et d = 12 à 12,5. Il est à noter que les ondes S ne
traversent pas le noyau qui, pour elles, réagit comme un liquide. Donc son
étude est faite à partir des analyses indirectes, telles les chondrites.
Les météorites
Les météorites qui sont des morceaux de roches dont leurs
origine est depuis l’espace (ceinture d’astéroïdes ou même aux confins du
système solaire, voir Blog Astronomie ici >>>). Ces météorites sont de compositions chimiques
variées, dont certains sont rare, tels les Sidérites qui sont exclusivement
composé de Fer. Ces derniers sont de tailles très variantes, allant d’un
gravier jusqu’à l’astéroïde large de plusieurs centaine de kilomètre.
Rôle et implication des météorites dans la formation de la
terre
Brièvement, l’étude des chondrites, supposées de même
composition et de même âge que la Terre a livré une information essentielle :
formé de cristaux d’olivine et de pyroxène, les chondrites présentent une
matrice dominée par une association de fer et de nickel (20 % de fer et
75 % d'olivine + pyroxène, et 5 % d'autres choses (du Ni, du S,
du P...)). Si on fond et différencie une chondrite, on obtient 25 % de fer
(pur à 80 %, avec diverses impuretés dissoutes) qui se sépare par gravité
des 75 % de surnageant silicaté. En fondant une chondrite, on retrouve
donc la Terre aux incertitudes près. Les autres types de météorites
(achondrites, pallasites, météorites de fer...) sont des équivalents de la
croûte, du noyau et du manteau terrestre.
Ces observations permettent de postuler que selon toute
probabilité et vraisemblance, la Terre n'est qu'une grosse chondrite
différenciée. Cette conclusion est renforcée par le fait que Terre et chondrite
ont le même âge, par le fait que les chondrites (donc la Terre) ont la
composition chimique du Soleil (sauf pour les éléments volatils), par tout ce
que l'on sait de la formation du système solaire. Alors, si, en première
approximation on postule que terre globale = chondrite, on pourra calculer la
composition du noyau en soustrayant l'équivalent du manteau à la composition
d'une chondrite.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire