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Wegener, un pionner de la tectonique des plaques

Wegener, un pionner de la tectonique

Wegener

En XXème siècle le physicien-météorologue Alfred Wegener a tenté d’expliquer pour la première fois l’origine des structures géologiques observé sur tout le globe, basé sur certaines observations faites par ces prédécesseurs, tel Elissée Reclus et Francis Bacon, mais aussi par ces remarquables observations. Même si Elissée Reclus devrait être le vrai précurseur de la théorie de dérive des continents, il s’agit pas moins Alfred Wegener qui a rassemblé tous les détails remarquable qui pouvaient être découverts a son époque, les observations géologiques.




Wegener était un scientifique de son siècle, possédant une large gamme de connaissances en géologie, géophysique, astronomie et météorologie. Il possédait, en outre, la rigueur intellectuelle, la logique et une bonne dose d'intuition. Armé de tout ce bagage, il a formulé l’hypothèse sur le déplacement des continents basé sur les observations de ces prédécesseurs. Mais comparer a ces prédécesseurs, Wegener avançait de nombreux "preuves" qui s’ajustés afin d’appuyer sa théorie. Il serait plus juste de dire qu'il apportait des faits d'observation qui pouvaient être expliqués par une dérive des continents.




Ces Arguments

Argument géographique-topographique

Correspondance des côtes entre l’Amérique du Sud et l’Afrique. En fait, on note une meilleure correspondance si on regarde la limite de la plateforme continentale à environ 200m de profondeur (c’est la vraie limite géologique du continent),

Argument géologique

La nature et l’âge des roches sont comparables de part et d’autre de l’Atlantique sud,

Argument paléontologique

Wegener note la large répartition de fougères fossiles (Glossopteris et Gangamopteris) dans les terrains d’âge permien (299- 250 Ma) de tous les continents du Sud (Amérique du Sud, Afrique, Madagascar, Inde, Antarctique et Australie). Il note aussi la présence du même reptile fossile d’eau douce (Mesosaurus) en Amérique du Sud et dans le sud de l’Afrique.

Argument paléoclimatique

Dans les roches du Permien ( il y a environ -250 Ma), on trouve des traces de glaciation sous forme de dépôts de moraines et de stries glaciaires sur tous les continents du Sud et de l’Inde. Wegener pense qu’il est peu probable qu’une calotte glaciaire ait pu englober tous ces continents et l’Inde : cela voudrait dire que l’océan était totalement englacé même au niveau de l’équateur.

premier modèle de mobilité des masses continentales publié dans « La création et ses mystères dévoilés » d’Antonio Snider-Pelligrini (1858). Reconstitution de la position de l’Amérique du Sud et de l’Afrique, avant et après la séparation entre ces deux masses continentales.

Tous ces arguments ont conduit Wegener à suggérer la présence d’un supercontinent, la Pangée, dont la partie sud baptisée Gondwana aurait commencé à se fragmenter en divers blocs continentaux vers 240 Ma pour aboutir à la disposition actuelle des continents du Sud.

La théorie de la dérive des continents fut rejetée par de nombreux géologues et surtout par des géophysiciens car Wegener n’avait pas pu proposer un mécanisme expliquant la dérive. Le célèbre géophysicien anglais Harold Jeffreys (1891-1989), le plus virulent des détracteurs de Wegener, avait calculé que c’était mécaniquement impossible de faire dériver les blocs continentaux. En 1929, il écrit : « I l n’y a pas la moindre raison de croire que des déplacements en bloc des continents à travers la lithosphère soient possibles … .

Une dérive séculaire des continents, telle qu’elle a pu être soutenue par Wegener et d’autres est hors de question ». Il faut dire qu’à l’époque de Wegener, on ne connaissait pratiquement rien sur la nature et le mode de formation des fonds océaniques. Il fallut attendre une quarantaine d’années pour relancer l’idée de la mobilité des masses continentales. 

Quelques géologues ont cependant contribué à promouvoir les idées de Wegener d’une dérive des continents, comme le suisse Émile Argand (1879-1940), spécialiste de la géologie de l’Eurasie, le sud-africain Alexandre du Toit (1878-1948) et l’anglais Arthur Holmes (1890-1965), un des premiers à utiliser la radioactivité naturelle des roches pour en mesurer l’âge.

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