Intérieure de la terre, Solide ou fluide
La majorité des géologues
étaient en accord pour que la terre soit a l’intérieure fluide, mais certains
ne partagés pas cet idée que la terre en gros fluide !
Certains, comme Davy (1778-1829), Ampère (1775-1836), Poisson (1781-1840)
ou Lyell (1794-1875), prétendaient que la chaleur intérieure de la
Terre ne provient pas d'une fusion originelle mais de réactions thermiques
exothermiques, dues à l'oxydation des métaux alcalins.
Hopkins (1793-1866) remarque en 1839 que les
affirmations de Cordier sur la fusion interne ne sont pas justifiées car la
température de fusion des roches dépend de la pression. Si une roche fond à
1000°C en surface, il lui faut une température bien plus élevée pour entrer en
fusion à 100 km de profondeur, où la pression est bien plus importante.
Pour connaître l'état des roches internes, il faut donc savoir qui, de la température
ou de la pression, a la plus grande influence, et seuls des expériences de
laboratoire, impossibles à réaliser à l'époque, pourraient lever
l'indétermination. Devant l'insuffisance et l'incertitude des données, Hopkins
s'en tient à trois hypothèses remarquables.
a) si la température s'accroît suffisamment avec la
profondeur pour dépasser l'influence de la pression, le globe est en fusion
sous une croûte dont on ne peut pas connaître directement l'épaisseur.
b) si l'influence de la pression augmente plus rapidement
que celle de la température, la solidification a commencé au centre, et comme
en même temps le refroidissement créait une croûte en surface, le globe est
formé d'une enveloppe solide, d'une couche intermédiaire en fusion et d'un
noyau solide.
c) si le refroidissement est complet, le globe est
entièrement solide.
Cette figure montre les trois hypothèses proposées par
Hopkins. @ Planète Terre-ENS DE LYON.
Lord Kelvin observe cependant que les marées océaniques
sont légèrement réduites par rapport aux prédictions théoriques. Ceci montre
que la Terre se comporte comme un solide élastique, dont les propriétés sont
sensiblement les mêmes que celles de l'acier. Le globe est donc solide et les
seules parties en fusion sont les réservoirs de magmas sous les volcans. Il
s'oppose donc énergiquement au modèle fluide défendu par les géologues.
Des les années 1870-1880, la controverse sur la fluidité
intérieure de la Terre reste vive. Fischer cherche à réaliser un compromis en
supposant que la Terre est composée d'une croûte solide d'une faible épaisseur,
d'une couche intermédiaire fluide également de faible épaisseur, et d'un noyau
solide. Ce modèle vérifie la condition de lord Kelvin d'un globe possédant en
moyenne les propriétés élastiques de l'acier, tout en permettant de conserver
les explications habituelles des phénomènes géologiques.
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